8 BREST, CARHAIX, LOUDEAC, PLUS FACILE QU'À L'ALLER...
Je repars de BREST, avec l'objectif d'arriver à LOUDEAC en début de nuit. La route du retour est différente de celle de l'arrivée à BREST. Elle passe par Guipavas puis Landerneau.
Le cousin Jacques m'accompagne en vélo jusqu'à Guipavas où il réside. Nous reparlons de la chute évitée de justesse avant BREST...
ATTENTION à la chute !!!
Lorsqu'on se quitte, on espère que la chance, ou plutôt l'absence de malchance, va continuer !
Je décide de faire une courte pause à Landerneau pour manger un peu. En cours d'après midi, je m'arrête aussi à l'écart de la route pour faire une sieste de 20 minutes.
Vu la tête que j'ai sur ce selfie fait sur le vélo, j'en avais besoin...
J'arrive sans histoire au contrôle de CARHAIX vers 18h30.
Et là aussi, j'ai des supporters : Daniel, un copain cyclo de Theix, est venu avec sa femme Anne-Françoise. Je les aperçois avec Claudie et Laurence en arrivant.
Un grand merci à Laurence pour ces photos sélectionnées pour le blog, et tant d'autres que je garde au chaud...
Après le pointage, je m'allonge un peu sur l'herbe, avec le coussin d'acupression
sous la nuque. Et je casse une petite croûte avec notamment les carottes tendres et savoureuses remises par Marie-Paule, ma soeur de BREST.
C'est d'ailleurs pour moi une révélation : çà passe très bien, c'est croquant,
çà apporte des fibres et çà change des aliments sucrés.
Je cause, je raconte... mais Claudie veille ! "Repose toi, arrête de parler, tu raconteras plus tard..."
Daniel et Anne-Françoise me laissent me reposer...
et Daniel joue les attachés de presse à destination des cyclos de Theix :
Je repars en me disant que si j'arrive à LOUDEAC en début de nuit ce serait intéressant : d'une part, j'aurais laissé derrière moi une partie difficile du parcours, et surtout, en y dormant 1h30, je raccourcirais la route de nuit ! J'ai encore bien présente à l'esprit la nuit glaciale à l'aller...
Mais je suis mieux équipé : Claudie a pu acheter des gants longs et un tour du cou. Sauf que les gants longs ont une épaisseur de gel amortisseur moindre que celle des gants courts. Et les mains n'aiment pas du tout : elles doivent se faire à une autre prise sur le guidon... Je sens donc des contractures dans les mains. Je change le plus souvent de prise en mains du guidon et je tiens aussi de temps à autre le guidon en y posant les avant bras... Pas confortable car je n'ai pas un guidon de triathlète avec un support pour les avant bras !
Je n'ai jamais ressenti cela... Mais après 700 km le corps n'est plus dans une zone de confort !!!
L'itinéraire retour CARHAIX LOUDEAC est différent de celui de l'aller. Moins de côtes difficiles mais avec une partie dans une petite route de campagne peu roulante avec de l'herbe au milieu de la route...
Je pointe à LOUDEAC peu avant 2 H du matin et je réserve une place au dortoir pour 1h30 de sommeil. J'ai mes repères dans ce dortoir, vu que j'y ai dormi à l'aller...
Tout est plus facile aux postes de contrôle : moins de monde, moins d'attente, car les cyclos sont plus éparpillés sur tout le parcours et du fait aussi des abandons...
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