Paris Brest Paris - Quelle aventure !!!

Préparation


Le clochard d'Huelgoat, ou comment se protéger du froid par une nuit glaciale, lors du brevet 400 km de ST MEEN LE GRAND en 2015


28/06/2019
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La gestion de l'effort et la lassitude...

Quand on commence à penser à la distance qui reste à accomplir, aïe ! aïe ! aïe ! 

 

Si c'est par rapport à l'arrivée, il vaut mieux chasser très vite cette idée : si on a fait 100 km et qu'on pense un peu trop aux 1100 km qui restent, le moral risque de plonger !

 

Si c'est par rapport au prochain point de contrôle, c'est moins pire... Mais c'est aussi le signe d'une certaine lassitude, un peu comme les gamins qui, aussitôt partis, demandent aux parents  "C'est quand qu'on arrive ?". C'est aussi le signe qu'on peine et qu'on trouve le temps long...

 

Dans ce cas, il faut ralentir le rythme (sauf si déjà on n'avance pas !), se détendre, se concentrer sur le présent, et le temps restant semblera moins long car on souffrira moins.

Mais si on est trop lent, la lassitude viendra aussi ! Il faut donc trouver le juste équilibre entre trop lent et trop vite !!!

 

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On dit beaucoup que le mental est essentiel, mais on devrait dire aussi que la gestion de l'effort l'est tout autant : même si le mental est fort, si la gestion de l'effort n'est pas bonne, c'est le corps qui finira par dire stop ! Si on part trop vite, cela se paiera dans la durée... En garder toujours sous la pédale, rester dans sa "zone de confort" pour éviter que la fatigue apparaisse trop tôt... Et éviter que la fatigue finisse par nuire à la lucidité...

 

En bref, rien ne sert d'avoir un gros mental si on gère mal ses efforts.


06/08/2015
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Vivement le départ !

Dans la dernière ligne droite avant le départ, les doutes m'assaillent !

 

- je suis moins en forme qu'en 2014 : sur les mêmes circuits d'entraînement, je suis loin des temps de l'année dernière...

  Et le peu de temps qui reste ne permet pas d'améliorer cela.

 

- aucune sortie n'est facile cette année. Avoir mal aux jambes dès le début, c'est pas bon pour le moral... car faire 1 230 km avec un mal de jambes, aïe, aïe !

 

- je dors mal : est-ce que j'y pense trop ?

 

- je suis friable nerveusement et le pessimisme gagne...

 

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ON SE CALME, ON POSITIVE ET ON RIGOLE !!!

 

L'intérêt d'une randonnée comme Paris Brest Paris, c'est de pouvoir adapter son plan de route à la forme du moment... en essayant de finir dans le délai maxi de 90 heures.

Désormais, l'important c'est l'état d'esprit, le simple entretien de la condition physique présente, le repos complet une dizaine de jours avant le départ.

 

Et puis vos messages, vos commentaires me poussent ! MERCI A VOUS !!!

 

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25/07/2015
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Sur Paris Brest Paris, le mental, c'est FONDA...MENTAL !!!

Une phrase qui revient souvent :"Paris Brest Paris, il faut l'avoir dans la tête avant de l'avoir dans les jambes !".

Entendue avec ceux qui l'ont fait, mais aussi avec ceux ayant renoncé à le faire...

 

D'un autre côté, quand on prend le départ, il vaut mieux éviter de penser à l'arrivée ...et donc aux 1230 km à  faire ! Il paraît que la technique est de penser au prochain point de contrôle  mais pas au - delà... Bref, transformer la très  longue randonnée en 15 petits sauts de puce... de 80 à 90 km en moyenne ! 

 

Sauf à disposer d'emblée d'une grosse force mentale, il est indispensable, pour que le mental soit au rendez-vous, de mettre en place un certain nombre d'actions synthétisées dans le schéma ci-dessous :

 

CIBLE copie.jpg

 

AVANT :

 

1° VOULOIR, même s'il est difficile de savoir si c'est la volonté qui mène au but, ou si c'est le but qui donne la volonté...

 

Un proverbe trouvé sur Internet met en avant la seconde partie de la phrase :

"CE N'EST PAS LA VOLONTE QUI MENE AU BUT, MAIS LE BUT QUI DONNE LA VOLONTE"

 

2° PREPARER : cela va de soi, c'est tout au long de la préparation qu'on se forge le mental indispensable

 

3° CONTROLER : rien ne sert de bien préparer si, au dernier moment, on oublie un élément du puzzle !!! D'où la nécessité de check list, que ce soit pour l'équipement ou les dernières tâches à réaliser.

 

PENDANT :

 

4° GERER et S'ADAPTER : il ne s'agit pas d'une course mais d'une longue randonnée. Il faut constamment être en mode gestion de son allure, de ses ressources, de son alimentation solide et liquide, de sa fatigue physique et nerveuse, des repos, de la lassitude etc... etc...

Un exemple : il faut autant que possible ne pas dépenser trop d'énergie dans une longue côte ; il vaut mieux la monter à l'économie, ce sera plus rentable à long terme. Autrement dit, il faut constamment rationner sa dépense d'énergie.

Autre exemple : si la météo n'est pas bonne (pluie, vent, froid la nuit...), il faut se mettre dans une position d'acceptation : si je ne peux changer les éléments, je dois m'y adapter...

 

 

5° TENIR : Tenir, toujours tenir, comme la devise d'un ami. Il y aura forcément des moments difficiles au cours desquels on ne pourra avancer que si on tient... Et j'ajouterais à cette devise, le point suivant.

 

6° ESPERER : Tenir, toujours tenir... en espérant que cela ira mieux plus tard ! L'espoir fait vivre et aussi permet d'endurer plus facilement les moments difficiles. Essayer de gouverner son état d'esprit vers du positif.

 

7° PROFITER : du moment présent, s'il est agréable, du paysage qui défile, des rencontres, des moments d'enthousiasme, voire d'euphorie etc... etc... Penser "ici et maintenant", être en situation de pleine conscience de tout ce qui nous entoure.

 

8° RECUPERER aussi bien que possible pour avoir envie de recommencer !!!

 

 

BREF UN VASTE PROGRAMME QUE JE DEMANDERAIS A MES ASSISTANTES DE ME RAPPELER QUAND CELA SERA NECESSAIRE !!!


14/07/2015
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Boîte à outils mentaux, généralités

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Quelques pistes :

 

- être ici et maintenant sans se projeter trop loin, car il est risqué de s'obséder avec ce qui reste à faire

 

- durcir dans sa tête les difficultés à venir pour les trouver faciles à surmonter quand on y arrivera, mais sans en avoir peur !

(se mettre dans la tête que la prochaine côte longue c'est le Ventoux !)

 

- alterner les états d'esprit : mode volonté (rien d'autre ne compte que le fait d'avancer), mode détente

(profiter du paysage, des couleurs, des sons de la nature etc…), mode pensée (laisser l'esprit vagabonder sur la vie, les proches... voire  philosopher !)

 

- ne pas se focaliser sur l'objectif final (le chemin est aussi important que le but), surtout lorsque l'arrivée semble proche alors que la fin apparaît interminable. L'objectif, c'est toujours le prochain point de contrôle. On cherche à l'atteindre et on changera d'objectif quand on l'atteindra.

 

- être en observation et à l'écoute (analyser tout ce qui se passe sur le vélo, dans son corps, dans son esprit et adapter son comportement)

 

- limiter les arrêts au strict nécessaire, ne pas croire que seul l’arrêt permet de récupérer et ne pas s’attarder, sauf s’il s’agit d’un moment délibéré de récupération

 

- positiver toujours (rien n'est linéaire et on peut avoir mal aux jambes au bout de 100 km et plus du tout, 100 km plus loin), mais ne pas s'enflammer quand çà va très bien

 

- ressentir le plaisir (voyager par ses propres moyens, découvrir des paysages, être fier de réussir, goûter de façon extraordinaire les choses les plus ordinaires après beaucoup d'efforts)

 

Bref, plein de trucs qui peuvent être utiles dans la vie en général, pour ne pas perdre les pédales...

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10/07/2015
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