Paris Brest Paris - Quelle aventure !!!

La gestion de l'effort et la lassitude...

Quand on commence à penser à la distance qui reste à accomplir, aïe ! aïe ! aïe ! 

 

Si c'est par rapport à l'arrivée, il vaut mieux chasser très vite cette idée : si on a fait 100 km et qu'on pense un peu trop aux 1100 km qui restent, le moral risque de plonger !

 

Si c'est par rapport au prochain point de contrôle, c'est moins pire... Mais c'est aussi le signe d'une certaine lassitude, un peu comme les gamins qui, aussitôt partis, demandent aux parents  "C'est quand qu'on arrive ?". C'est aussi le signe qu'on peine et qu'on trouve le temps long...

 

Dans ce cas, il faut ralentir le rythme (sauf si déjà on n'avance pas !), se détendre, se concentrer sur le présent, et le temps restant semblera moins long car on souffrira moins.

Mais si on est trop lent, la lassitude viendra aussi ! Il faut donc trouver le juste équilibre entre trop lent et trop vite !!!

 

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On dit beaucoup que le mental est essentiel, mais on devrait dire aussi que la gestion de l'effort l'est tout autant : même si le mental est fort, si la gestion de l'effort n'est pas bonne, c'est le corps qui finira par dire stop ! Si on part trop vite, cela se paiera dans la durée... En garder toujours sous la pédale, rester dans sa "zone de confort" pour éviter que la fatigue apparaisse trop tôt... Et éviter que la fatigue finisse par nuire à la lucidité...

 

En bref, rien ne sert d'avoir un gros mental si on gère mal ses efforts.



06/08/2015
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